2020
Voyages immobiles et autres fantaisies
Depuis le confinement, mes voyages sont immobiles. Pas tout à fait car il faut bien vaquer à ses occupations. Ainsi, me rendre au supermarché est devenu une excursion presque vivifiante et faire la queue aux caisses un moment de méditation transcendantale. Parfois, je pousse plus loin, jusqu'à un lieu de perdition où l'on s'égare d'une allée à l'autre, en quête de vis et de perceuses. Et puis, tout près du stade, à Nice, il y a une enseigne suédoise bien connue qui a mis des années à s'installer dans notre région. Pas besoin de guide armé d'un parapluie pour y trouver votre chemin, il vous suffit de suivre les flèches. Et, si vous ratez quelque chose, vous pouvez vous promener en sens inverse. C'est un voyage extraordinaire, jalonné de noms imprononçables et tellement poétiques. On y fait tout pour vous rendre la vie facile ; des sacs jaunes sont à votre disposition et vous pouvez même vous procurer aux caisses de magnifiques sacs bleus où loger vos emplettes. Ce lieu atteste de la présence de la Suède dans notre pays.
La Suède
Au temps lointain de mon adolescence, c'était Bergman (le réalisateur) qui nous proposait des voyages à la recherche de fraises sauvages ou de jeux d'été.
Ingrid Bergman (1915-1982)
© Wikipedia
J'avais aussi un gros faible pour Ingrid B. depuis que j'avais vu La Maison du Dr Edwardes (Spellbound, 1945) du grand Alfred. Elle était pour moi la divine Ingrid, elle l'est toujours.
Mais la Suède, ce n'est pas qu'une enseigne, c'est un magnifique pays où la nature semble préservée des assauts d'un monde brinquebalant. Ce sont de jolies maisons multicolores, des rochers anthracites et majestueux dont les aspérités sont fouettées par la mer ; c'est une littérature forte et dense, c'est un mode de vie. C'est enfin le pays des harengs que l'on accompagne d'aquavit après avoir entonné des chansons dont je n'ai jamais pu mémoriser les paroles. Tout ça pour vous dire que je vous propose une promenade en Suède à la découverte d'un artiste talentueux, Gunnar Forsén.
Photos, @ JLL
Gunnar Forsén
© Gunnar Forsén
Artiste, certes, mais son premier métier c'est, designer UX. Je suppose que cela vous laisse perplexe. J'ai trouvé une définition assez claire de ce métier :
Le designer UX (design de l'expérience utilisateur) a pour objectif d'insérer du storytelling (mise en récit) dans une expérience d'utilisation pour faire naître de l'émotion chez l'internaute ; son rôle est donc stratégique. Il prend en compte les attentes et les besoins de l'utilisateur. Il doit rendre le site facile à trouver, accessible, créer la confiance, facile à prendre en main, crédible et productif.
Le designer UX (design de l'expérience utilisateur a pour objectif d'insérer du storytelling (mise en récit) dans une expérience d'utilisation pour faire naître de l'émotion chez l'internaute ; son rôle est donc éminemment stratégique. Il prend en compte les attentes et les besoins de l'utilisateur. Il doit rendre le site aisément accessible, susciter la confiance, être facile à prendre en main, être crédible et productif.
Le designer UX est à la fois un créatif avec un fort potentiel d'imagination, mais aussi un technicien et un programmeur. Il doit également avoir des connaissances en psychologie et en sociologie.
Source : cliquez ici
Justement, Gunnar Forsén a été recruté par l'entreprise susnommée et, de surcroît, il vit à Älmhut, là où tout à commencé pour la marque en bleu et jaune. C'est en effet en 1943 que fut crée Ikea par Ingvar Kamprad. Les premiers meubles furent proposés dès 1947. Sacrée aventure...
Gunnar Forsén n'a pas fréquenté d'école d'art. Il s'est formé grâce à des stages tout en exerçant sa profession. L'art est vital pour lui, c'est sa respiration, c'est une activité qui domine toutes les autres.
L'artiste est toujours sur le qui-vive ; les temps morts n'existent pas. Il se passe toujours quelque chose dans la tête d'un artiste, de jour comme de nuit.
Ikea a proposé à certains collaborateurs de travailler de 8h à 17h afin de bénéficier d'une meilleure flexibilité. C'est ce que Gunnar Forsén a choisi de faire et cela lui a permis de se consacrer à son art de manière plus intense et plus suivie.
C'est avec humour qu'il décrit sa situation : "Lorsque je suis au travail, je pense à mon art. Mais, lorsque je me consacre à mes recherches artistiques, je ne pense jamais à mon travail."
Les influences
De formation scientifique, il a baigné dans l'art au sein de sa famille. Son grand-père tenait une galerie d'art, et Gunnar m'a confié qu'il est toujours influencé par les œuvres qu'il a côtoyées dans sa jeunesse. Parmi ses artistes préférés figurent Albert Johansson, Oscar Reutersvärd, Lennart Rodhe, Olle Bonnier...
Albert Johansson (1926-1998)
© Gunnar Forsén
Albert Johansson (1926-1998)
Oscar Reutervärd (1915-2002)
Lennart Rodhe (1916-2005)
Enfin et surtout, c'est son professeur et artiste, Anders Fouckt qui a exercé l'influence la plus déterminante sur son travail. Pendant une quinzaine d'années, Gunnar a fait partie d'un groupe sous la houlette de son mentor, dont l'objectif était de guider les élèves vers une expression et un style personnel allant de pair avec la découverte de leur propre sensibilité. En raison de l'épidémie de Covid, le groupe a cessé ses activités et Anders Fouckt est décédé durant cette période.
Ce fut une perte aux conséquences profondes car Gunnar avait perdu son guide. Puis vint le temps de la reconstruction et de la prise de conscience que l'enseignement d'Anders Fouckt vivait en lui.
@ Anders Fouckt
@ Anders Fouckt
Les collages
Vous connaissez ma passion pour le collage. C'est un mode d'expression qui requiert patience, minutie et une disposition particulière à accepter les accidents et le hasard. Contrairement à ce que l'on pourrait penser de prime abord, ce n'est pas un art de l'accumulation, c'est plutôt un art de la soustraction. Coller, décoller, recoller; attendre le moment magique où le collage est construit, équilibré, rigoureux sans pourtant être figé et "raide". Enfin, c'est un art qui invite à utiliser des techniques mixtes. Tout est bon : aquarelle, acrylique, huile, pastels, feutres, papier journal, papier Kraft, photos, transferts...
Les collages ci-dessous font partie d'une série de 80 (17 x 17 cm), réalisés entre 2009 et 2011. Ils sont plutôt sombres et correspondent à une période difficile pour l'artiste. De toute évidence, Gunnar Forsén cherchait sa voie tout en indiquant des directions affirmées. Il a réuni ces collages dans un livre accompagné de poèmes qui prolongent et amplifient le caractère méditatif que suggère le collage. Le message reste toutefois cryptique.
Ceci est ta vie
Le temps s'efface
Il te reste douze années
Le bilan est sombre et lourd
Et la pierre est la fin.
@ Gunnar Forsén, 2009-2011
Ce travail fonctionne sur le mode du contraste ; contraste entre les images collées dont on perçoit les bords délibérément maladroits ; oppositions de couleurs, paysage en arrière-plan où les éléments se fondent et émergent ; jeu subtil entre le détail et du flou.
La présence des deux images crée un effet narratif accentué par le poème, ce qui n'empêche pas le regardeur de construire son propre récit.
@ Gunnar Forsén, 2009-2011
Que voyons-nous ? Que nous dit ce personnage dont le regard se perd ? La composition du tableau fait songer à une fenêtre à moins qu'il ne s'agisse de l'écran d'une salle de cinéma. Le regard est hors-champ, l'arrière-plan laisse percevoir un dôme et un gratte-ciel. Sommes-nous à Venise ou à New-York? Nous ne le savons pas et il est inutile de le savoir ; nous sommes ailleurs dans le regard de cet homme dont nous ne pénétrerons jamais les pensées. C'est vraisemblablement une vision en miroir du tumulte que vit l'artiste à ce moment de sa vie. Le collage se prête aux explorations de l'intime.
Collage, 2009-2011
© Gunnar Forsén
De toute évidence, ce collage a été réalisé sous l'emprise d'une mélancolie profonde exprimée par le choix de couleurs froides. Une carte postale usée, blafarde offre une perspective qui semble ne mener nulle part. La rue est vide, le temps est suspendu. Le cadre de l'écran-fenêtre est une balafre. C'est dans ces griffures que réside l'énergie rageuse de l'artiste.
Le chemin vers l'abstraction
L'abstraction est une forme de récit totalement différente. La réalité est transcendée, transformée, recomposée ; elle est parfois reconnaissable, mais elle est gommée, réduite à des lignes, des esquisses, des traces. C'est un travail d'élimination qui a pour objet de retenir des formes, des couleurs, des textures qui se complètent et s'opposent dans un équilibre volontiers instable. La dynamique joue un pas de deux avec la stabilité. La dimension onirique et méditative laisse au regardeur la possibilité de se créer son propre récit.
C'est à ce travail d'élimination que s'est livré Gunnar Forsén et c'est ainsi qu'il parvient à exprimer ce qui vient du plus profond de sa sensibilité. L'architecture de la composition est plus nette tout en restant suggestive. Le travail de la matière est plus fluide. Il a recours à la technique du redoublement du cadre chère au cinéma. Il oriente ainsi notre regard vers des esquisses de paysages qui laissent nos pensées vagabonder.
@ Gunnar Forsén, 2020
@ Gunnar Forsén, 2020
Parfois des silhouettes apparaissent et accentuent le caractère énigmatique de l'ensemble. Le collage joue sur des plans parallèles et complémentaires où des lignes verticales et horizontales organisent des cadres et des fenêtres. Quelques formes arrondies adoucissent la rigueur architecturale de la construction. Le réalisme onirique fait vibrer les découpes abstraites. C'est une magnifique réussite, un travail achevé et magnétique. Il s'agit là du plus grand collage jamais réalisé par l'artiste – 40 x 60 cm.
@ Gunnar Forsén, 2020
Les peintures
© Gunnar Forsén
24 x 33 cm, 2022
Ce qui frappe lorsqu'on découvre les peintures de Gunnar, c'est la parenté avec les collages. On y retrouve un travail fragmenté où les formes se côtoient, se chevauchent, se complètent selon un dispositif dynamique. Des lignes discrètes délimitent les aplats de couleur – elles ont pour objet de séparer tout en unissant. La matière est travaillée "en douceur" à la façon d'un pastel. La technique utilisée est l'acrylique. Enfin, et c'est essentiel, l'œuvre explore la notion d'espace. La peinture ci-dessus semble être un grand format alors qu'elle est de dimensions réduites.
Il n'est nul besoin de produire des œuvres monumentales pour appréhender la notion d'espace.
© Gunnar Forsén, 20 x 20 cm, 2020
© Gunnar Forsén, 20 x 20 cm, 2020
Le tableau ci-dessous en impose par l'architecture savante de la composition qui fait songer à une nature morte. C'est encore une magnifique exploration de l'espace (70 x 70 cm) qui repose sur l'agencement des formes et des couleurs. L'ocre fait vibrer le rouge. Il est traversé d'un voile à la base du tableau que prolonge une courbe. L'anthracite teinté légèrement de vert se situe en arrière-plan de sorte que le noir se détache en avant de l'œuvre. Lignes et formes arrondies sont harmonieusement disposées. C'est un travail à l'acrylique d'une grande maîtrise.
© Gunnar Forsén
70 x 70, 2016
Les deux œuvres ci-dessous, également de dimensions plus importantes, sont dans la même veine et confirment la cohérence du travail de Gunnar au plan de la gestion de l'espace, des formes et des couleurs. Notez également la subtilité des effets de transparence.
© Gunnar Forsén
70 x 70, 2016
© Gunnar Forsén
170 x 70, 2020
Les sculptures
La sculpture est essentiellement affaire d'espace, de volume et de matière. C'est selon ces paramètres que le spectateur palpe du regard ces formes et entre en relation avec l'artiste qui se pose en démiurge. C'est avec de la glaise qu'il est dit que Dieu façonna l'homme à son image.
Pour bien appréhender la démarche de Gunnar Forsén, sculpteur, il faut relier son activité à la nature suivant ainsi les recommandations d'Henry Moore :
L'observation de la nature fait partie de la vie de l'artiste. Elle enrichit sa connaissance de la forme, lui garde sa fraîcheur, lui évite de ne travailler que d'après des formules et nourrit son inspiration. Il est dans la nature un nombre illimité de formes et de rythmes divers grâce auquel le sculpteur peut enrichir son expérience de la forme.
Par ailleurs, il est assez réducteur, et finalement erroné, de ne voir dans l'art abstrait qu'une entreprise non figurative. Henry Moore, encore lui, nous aide à mieux comprendre la démarche du sculpteur de l'abstrait :
Dans une certaine mesure, tout art est une abstraction. Dans le domaine de la sculpture, le matériau suffit à lui seul à vous tenir éloigné de la pure représentation et vous ramène à l'abstraction.
Les formes, les volumes, les circonvolutions de la matière, les jeux de lumière, le ruissellement de la pluie, l'érosion provoquée par les éléments et le passage du temps, nourrissent la quête de Gunnar Forsén.
© JLL
Les rochers sont une source d'inspiration privilégiée. Il me faut préciser ma pensée car l'inspiration est un concept difficile à définir. Il s'agit plutôt d'une disposition méditative qui rend possible le travail de la matière. Ce travail ne commence pas avec l'intervention de la main. L'œil repère, imagine, conçoit, même de manière grossière, ce qui, dans la nature, va lui servir. Cela se fait à la vitesse de l'éclair. Cela ne signifie pas que le passage à l'acte sera facile, sans embûche. Il faudra triompher des obstacles et accepter les échecs.
Gunnar Forsén est en quête d'harmonie : harmonie des formes, harmonie de la pierre et du bois, harmonie de la mise en scène, harmonie de l'œuvre avec la nature dans un juste retour à la démarche initialement engagée. La pierre est taillée en angle saillant sur un socle de bois qui s'inscrit parfois dans la blessure infligée à la pierre.
© Gunnar Forsén
© Gunnar Forsén
Il découpe, il fragmente, il disloque et recompose dans une mise-en-scène épurée où le métal corrodé sert de support à des masses rocheuses imposantes qui semblent venues de la nuit des temps. Il aime retourner aux formes simples qu'il décline en séries.
© Gunnar Forsén
© Gunnar Forsén
© Gunnar Forsén
© Gunnar Forsén
© Gunnar Forsén
Les installations
Les installations en pleine nature sont une célébration, un acte mystique qui semble appeler le silence. C'est le silence de la méditation devant la grandeur de la nature. L'artiste, le sculpteur en l'occurence, est un mystique qui ne cesse de se remettre en question.
© Gunnar Forsén
Ces installations font partie d'un projet dans un parc de sculptures. Il s'agissait d'explorer la place de l'individu dans la société et les enjeux des relations entre les êtres humains : collaboration, exclusion et inclusion. Gunnar Forsén tient à remercier Göran Petersson, le propriétaire et conservateur du parc de sculptures, pour ses encouragements qui lui ont permis d'évoluer et de mieux maîtriser son art.
Textes en regard
La voix artistique intérieure
L'artiste intuitif est celui qui fait confiance à son regard pour juger de ce qui est bon. Il admet qu'il a une histoire à raconter par l'intermédiaire de son art, mais renonce à l'idée que cette histoire soit connue dès le début du processus créatif. Il ne s'agit pas tant d'apprendre une technique que d'apprendre à se faire confiance et à savoir ce que l'on sait.
Art et pratique du collage, Crystal Neubauer, Eyrolles, 2016. (traduit de l'anglais (État-Unis) par Audrey Dinghem.
Le processus de découverte de votre voix artistique intérieure commence bien avant que vous mettiez les pieds dans l'atelier ou dans une boutique de fournitures d'art. J'ai collecté des éléments que j'utilise aujourd'hui dans mes collages bien avant de savoir comment j'allais les employer. Je l'ignorais à l'époque, mais je pratiquais déjà l'art de l'intuition lorsque je rentrais chez moi avec des tas de vieux papiers dont je ne savais pas quoi faire. Toutes les fois que j'ai acheté un livre ancien ou une boîte de vieilles photos au marché aux puces, ainsi que le jour où je me suis approprié les vieilles lettres d'amour cachées dans les murs de la maison d'enfance de ma mère, je sentais que ces choses m'étaient destinées. D'une certaine manière, elles racontaient à la fois mon histoire et celle des précédents propriétaires. Ces actes n'étaient pas réfléchis. Je n'avais pas de mots pour les expliquer. Qu'ils viennent d'une maison étrangère ou de ma propre maison, ces objets faisaient partie de moi.
Art et pratique du collage, Crystal Neubauer, Eyrolles, 2016. (traduit de l'anglais (État-Unis) par Audrey Dinghem.
Les solitudes du sculpteur
Le sculpteur est, de tous les artistes, celui dont le labeur est le plus charnel et concret. Il ne faut pas se surprendre qu'on y recrute souvent les artistes qui trouvent le moins facilement les mots pour dire ce qu'ils ressentent. plusieurs sculpteurs m'ont avoué que s'ils avaient pu dire les choses avec des mots, ils auraient écrit : "C'est tellement plus simple". Il ne faut pas leur demander à l'avance ce qu'ils vont faire ni quelle sera leur démarche. Et parce qu'ils doivent composer avec les aléas de la matière, ils savent mieux que quiconque qu'un plan ne vaut généralement guère plus que le papier sur lequel on l'a tracé. Le sculpteur vit et meurt dans "l'intuitif" plutôt que dans le "raisonné", dans "l'émotif" plutôt que dans le "cérébral". La sculpture est un art où le savoir faire doit être appris et maîtrisé avant le savoir.
Essai sur les solitudes du sculpteur, essai par Jean-H. Guillmette.
Installations
Tous les auteurs s'accordent à situer la naissance de l'installation dans les années 1960, entre pop et minimal art. Elle est alors une œuvre d'hybridation des recherches artistiques de la décennie, dans le dessein d'offrir au spectateur une expérience de l'art différente. Les critiques de l'époque n'opèrent pas vraiment de distinction entre les termes "installation" et "environnement", alors employés d'égale façon pour déterminer ces œuvres-espaces où tous les sens du visiteur sont hissés au rang de la vue. Élément sine qua non, le spectateur est porté au centre de l'attention. L'individu et son corps deviennent ainsi objets d'observation et d'expérimentation, le spectateur éprouvant fortement sa place et son activité de visite au sein de parcours qui s'emploient à combattre le point de vue omniscient qui caractérise l'art classique. Tous les sens peuvent alors être sollicités (même si le goût et l'odorat restent encore largement en retrait, concourant ainsi à démultiplier les possibilités d'interprétation du sujet spectateur.
Installation-art, Bénédicte Ramade, Encyclopédie Universalis.
This is the end ...
Cette promenade est maintenant terminée. J'espère que vous n'êtes pas trop exténués après avoir gravi ces chemins de traverse et dévalé ces pentes rocailleuses. Mais, surtout, j'espère que le travail de Gunnar Forsén a été une belle et fructueuse découverte.
À bientôt pour d'autres promenades ; j'ai quelques idées en tête.
Enfin, je tiens à remercier chaleureusement Gunnar Forsén pour sa disponibilité et son extrême générosité.
Le site de Gunnar Forsén, c'est ici